Souvent critiqué pour son manque d’implication dans les tâches défensives, Cristiano Ronaldo subit de plein fouet les mauvaises contre-performances qu’enchaînent Manchester United en ce premier tiers de saison. Pour certains, la star portugaise est en grande partie responsable de la mauvaise passe que traverse les Red Devils.
Recruté cet été et célébré en grande pompe pour son grand retour à Manchester United douze ans après son départ, la lune de miel entre Cristiano Ronaldo et le public mancunien n’aura visiblement pas beaucoup duré. La star portugaise n’a plus vraiment le soutien des supporters comme à ces début dans le club anglais où il faisait soulever la foule. La cause aux mauvais résultats qu’eschaient les Red Devils depuis quelques semaines.
En effet, corrigés par Liverpool (5-0, 24 octobre) et après une humiliation contre Manchester City (2-0, 6 novembre). les Mancuniens ont subi un lourd revers ce weekend face à Watford (4-1). Une fessée qui a d’ailleurs coûté son poste à Olé Gunnar Solskjaer, limogé de sa fonction d’entraîneur. Mais pour Paul Merson, le technicien norvégien ne doit pas être le seul à faire les frais des ces contre-performances des pensionnaires de la Premier League.
Pour l’ex-international anglais, Cristiano Ronaldo est tout aussi responsable de cette mauvaise passe des Mancuniens. L’ancien joueur des Three Lions estime même que l’arrivée du Portugais a ruiné tout le travail qui a été accompli jusqu’ici par le Norvégien.
« Le dernier jour du mercato, ils ont signé Ronaldo et cela a ruiné tout le travail. Ils ne se sont pas améliorés avec lui. United veut être une équipe de contre-attaque et avec Cristiano, vous ne pouvez pas faire ça. Bruno Fernandes, le meilleur joueur de l’équipe, ne touche presque plus le ballon. Tout cela a fait échouer Solskjaer. Il est l’un des meilleurs au monde. Mais il est le talon d’Achille de son équipe. Si United veut gagner, ils doivent jouer en équipe, ils n’ont pas besoin de quelqu’un avec 20 buts », a lâché l’ex-joueur d’Arsenal au micro de Sky Sports.
