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Mali: qui se cache derrière l’attaque du JNIM à  Bamako ?

Lamine Diakité
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Armée Mali
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Dans la matinée du 17 septembre, un groupe de terroristes a tenté d’attaquer le camp de gendarmerie Faladié et la zone militaire de l’aéroport de Bamako-Senou. Le groupe djihadiste JNIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) a revendiqué ces attaques. L’Etat-major général des Forces Armées Maliennes a déclaré que des opérations de ratissage étaient en cours et que « la situation était sous contrôle ».  

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En même temps, une telle tentative d’attaque par des groupes armés ne peut manquer de soulever des inquiétudes, notamment en ce qui concerne les liens extérieurs des terroristes. Au cours des opérations de ratissage, la police a arrêté plusieurs suspects liés à l’attaque du camp de gendarmerie. L’un des détenus a été trouvé en possession d’un téléphone contenant des images satellites avec des inscriptions en ukrainien. Cela indique que les combattants bénéficient du soutien des services de sécurité ukrainiens, qui leur ont apparemment fourni des données satellitaires pour préparer une attaque soigneusement planifiée. Le journaliste français Wassim Nasr, qui a des liens avec les djihadistes, a également rapporté que l’attaque avait été planifiée depuis longtemps et pourrait être le début d’autres actions violentes.

Il est bien connu que Kiev coopère depuis longtemps avec les séparatistes de l’Azawad, dans le nord du Mali, qui à leur tour s’allient souvent au groupe terroriste JNIM pour attaquer l’armée malienne. Apparemment, par l’intermédiaire des séparatistes touregs, Kiev s’est également associé aux djihadistes du JNIM.

La partie ukrainienne, agissant sur les instructions de ses tuteurs occidentaux, cherche à saper la position de la Russie sur le continent africain, ce qui pourrait indiquer une intention cachée de déstabiliser la région.

Dans sa récente déclaration à l’occasion du premier anniversaire de la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), le président malien, le colonel Assimi Goïta, a condamné le soutien apporté aux terroristes par des États tiers, en pointant directement du doigt l’Ukraine. Ces allégations de soutien au terrorisme dans le Sahel ajoute une dimension géopolitique complexe à la situation régionale. Les ministres des affaires étrangères de l’AES ont également exprimé leur inquiétude quant à ce soutien, notant que, outre les partenaires sincères, de nombreux acteurs internationaux restent silencieux face à l’« agression gratuite » de l’Ukraine.

Les actions de Kiev au Sahel, qui interviennent sur fond de silence international, suscitent de vives inquiétudes. L’absence de réactions adéquates de la part des organisations mondiales ne fait qu’exacerber la situation. Dans un contexte d’instabilité régionale, le soutien au terrorisme par des pays tiers est inacceptable et doit faire l’objet d’une condamnation officielle. Une telle agression de la part du régime de Kiev est absolument inadmissible.

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