La suite après la publicité
La suite après la publicité

Le Mali clarifie la situation après les rejets de passeports AES au consulat français

Alors que des usagers rapportant des refus de nouveaux passeports AES, en particulier au consulat de France à Bamako, le ministère malien de la Sécurité prend une position nuancée et affirme que toutes les procédures ont été scrupuleusement suivies.

DIPLOMATIE
1 780 vues
Assimi Goita
Assimi Goita
2 min de lecture
Google News Commenter
La suite après la publicité
Vous utilisez actuellement la version classiqueVous êtes actuellement sur la version classique du site. Rejoignez notre version 2.0 pour plus de fun, plus de rapidité et plus d'interaction.Rejoindre Maintenant

Dans un communiqué publié le dimanche 16 février 2025, le ministère malien de la Sécurité et de la Protection civile réagit avec prudence face aux difficultés signalées par les détenteurs des nouveaux passeports biométriques AES (Alliance des États du Sahel) auprès de certaines représentations diplomatiques. Alors que plusieurs témoignages mentionnent des refus, notamment au consulat de France à Bamako pour des « raisons administratives », les autorités maliennes déclarent n’avoir reçu « aucune saisine officielle » concernant des problèmes d’utilisation de ces passeports, tant au ministère de la Sécurité qu’à celui des Affaires étrangères.

En effet, le communiqué précise que toutes les démarches administratives ont été respectées. Il rappelle que, dès le 22 janvier 2025, l’OACI, le réseau diplomatique malien et toutes les missions diplomatiques et consulaires accréditées ont été informés du lancement du passeport AES. Le ministère précise également que des exemplaires physiques ont été envoyés aux différentes représentations.

Cependant, les autorités maliennes annoncent la poursuite des « échanges avec certains partenaires sur des questions spécifiques liées à leurs procédures internes et exigences particulières. » L’objectif est de « résoudre rapidement toutes les difficultés susceptibles d’entraver la libre circulation des détenteurs de ces passeports. »

Dans l’attente d’une solution, le ministère invite les détenteurs de ces nouveaux passeports à le « contacter en cas de problèmes éventuels », suggérant ainsi un canal officiel pour traiter chaque situation individuellement. Le président de l’AES, le général Assimi Goïta, a assuré que toutes les mesures nécessaires seraient prises pour garantir la libre circulation des personnes et des biens au sein de l’espace confédéral.

Pour rappel, l’AES a lancé son passeport le 29 janvier, après son retrait officiel de la Cédéao. Les anciens passeports restent valides jusqu’à leur expiration, et les citoyens de l’AES pourront les échanger contre les nouveaux, conformément aux règles en vigueur.

À NE PAS MANQUER

Commentaires

Vous utilisez actuellement la version classiqueRejoindre Maintenant