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«Je n’étais pas concerné », Mbappé revient sur l’affaire d’agression sexuelle en Suède

Kylian Mbappé est enfin sorti de son silence à propos de l’affaire de « viol et agression sexuelle » en Suède, qui avait brièvement agité la presse internationale.

FOOTBALL
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Kylian Mbappé@Getty images
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Dans un entretien accordé au journal L’Equipe, l’attaquant du Real Madrid a tenu à clarifier les choses et à dénoncer la manière dont son nom a été associé à une histoire avec laquelle il assure n’avoir « jamais eu le moindre lien ».

« En parlant de ce qu’il s’est passé récemment, il y a eu Stockholm. Tout s’est dégonflé depuis, mais est-ce que ça m’a changé ? Non. Je n’étais même pas concerné », a-t-il expliqué au média français.

L’international français a regretté le traitement médiatique autour de cette affaire, estimant que la gravité du sujet avait été instrumentalisée: « C’était juste triste de voir tout le monde se jeter là-dessus comme si c’était un steak, sur un sujet aussi grave. Ça arrive à beaucoup trop de femmes, malheureusement, pour qu’on s’en serve juste pour des titres. Personne n’a pris le temps de se demander ce qu’il advenait de la potentielle victime », a souligné le capitaine des Bleus.

Selon lui, une fois qu’il a été établi qu’il n’était pas impliqué, l’attention médiatique s’est dissipée sans que la situation de la plaignante ne suscite davantage d’intérêt. « Elle, au caniveau, personne ne sait où elle est. C’est un sujet sensible et ça m’a rendu triste », a-t-il ajouté.

« Pour mes proches, c’était difficile »

Mbappé a également évoqué l’impact de ces soupçons sur son entourage, en particulier les femmes de sa famille et de son cercle proche: « Même si je savais dès le début que je n’avais rien à voir avec ça, c’est compliqué. Pour tes proches, encore plus de sexe féminin. Quand tu leur en parles, tu sens que dans leur regard, il peut y avoir ce 1 % de doute. Ça m’a fait mal. »

L’ancien Parisien assure avoir traversé cette période avec force et détermination : « J’ai accepté, je me suis tu, je suis allé à l’entraînement. Carlo (Ancelotti) me disait que c’était injuste. Je lui répondais : qu’est-ce que je dois faire, à part laisser couler et mettre des buts ? »

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