« J’ai travaillé avec bonne foi même si j’ai pu me tromper souvent », Patrice Talon
Pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 2016, le président Patrice Talon a accordé une brève interview à la presse nationale à l’issue des festivités du 65e anniversaire de l’indépendance du Bénin. Et le message livré ce jour-là a résonné comme un testament politique.

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Face aux micros, le chef de l’État a livré des mots simples mais puissants, dans une posture d’humilité rarement observée à ce niveau.
« J’ai personnellement le sentiment que j’ai donné le meilleur de moi-même. Je suis allé jusqu’au bout de mes efforts, de mon imagination, de mes réflexions, de tout ce que je possède comme potentiel. »
Avec lucidité, Patrice Talon a reconnu que son action, bien que guidée par la bonne foi, n’a pas été exempte d’erreurs.
« J’ai travaillé avec bonne foi. Même si j’ai pu me tromper souvent. »
Dans un geste fort, l’homme d’affaires devenu chef d’État a demandé pardon à ses compatriotes :
« N’étant pas Dieu, je demande aux Béninois de me pardonner mes insuffisances. »
Un adieu annoncé, un espoir exprimé
À dix mois de la fin de son second mandat, le président béninois réaffirme sa promesse de ne pas briguer un troisième mandat, comme il l’a répété ces dernières semaines :
« Le pouvoir m’a vieilli… Personne ne va m’attacher au fauteuil présidentiel… »
Confiant pour l’avenir du pays, il a exhorté ses compatriotes à rester unis et à croire en leur destin commun.
« Le meilleur reste à venir. Demain sera encore meilleur qu’aujourd’hui… »
Dans un geste symbolique fort, Patrice Talon a quitté la tribune officielle pour rejoindre la foule, multipliant les poignées de main et les accolades, comme un adieu silencieux mais sincère.

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