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Haà¯ti : au moins 12 morts dans des attaques, le couvre-feu prolongé

Les quartiers huppés de la capitale haïtienne, Port-au-Prince, ont été le théâtre d’une escalade de violence, avec des attaques meurtrières perpétrées par des gangs, tôt le lundi matin. Cette situation a contraint le gouvernement à prolonger le couvre-feu nocturne jusqu’à mercredi.

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Les dernières attaques, revendiquées par un gang dirigé par Jimmy Cherizier, alias « Barbecue« , un ancien officier de police, ont semé la terreur dans Port-au-Prince. Leur série d’actions a commencé par une attaque contre la principale prison de la ville. Conséquence, plus de 2 000 détenus se sont évader de prison. Par la suite, un bâtiment gouvernemental a été pris pour cible, ce qui a incité le gouvernement à déclarer l’état d’urgence et à instaurer un couvre-feu de 18 heures à 5 heures du matin.

Les rues de Port-au-Prince sont aujourd’hui marquées par les stigmates des affrontements, avec des véhicules calcinés et des débris jonchant les voies. La vie quotidienne des habitants est sérieusement perturbée, certains cherchant refuge dans des bâtiments publics ou des écoles vacantes.

La violence croissante a également eu des conséquences dévastatrices sur les services de santé de la ville, les hôpitaux étant désertés par le personnel médical par crainte pour leur sécurité. Les victimes des attaques se retrouvent ainsi privées de soins médicaux adéquats.

De plus, l’approvisionnement en carburant a été entravé par les groupes armés, ce qui bloque l’entrée des camions-citernes dans le terminal stratégique de Varreux et laisse ainsi les stations-service à sec.

Depuis l’assassinat du président Jovenel Moise en juillet 2021, Haïti est en proie à une instabilité croissante, les gangs et les groupes criminels occupant le vide laissé par le pouvoir. Alors que le pays aurait dû organiser des élections en février de cette année, les troubles sociaux persistants soulignent les défis immenses auxquels est confronté Haïti pour restaurer l’ordre et la gouvernance démocratique.

Initialement prévue pour les prochains mois, la mission internationale que le Kenya est censé diriger pour la restauration de la stabilité en Haiti est désormais suspendue depuis la démission du Premier ministre Ariel Henry.

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