Cybercriminalité: Interpol démantèle 81 réseaux et arrête 260 suspects, le Bénin parmi les pays concernés
Une vaste opération coordonnée par Interpol a abouti à l’arrestation de 260 personnes impliquées dans des réseaux d’escroquerie en ligne et de sextorsion, touchant 14 pays africains, dont le Bénin.

SOMMAIRE
Baptisée Contender 3.0, cette opération a permis le démantèlement de 81 réseaux criminels spécialisés dans la fraude numérique.
Des victimes piégées par la sextorsion et les arnaques sentiment ales
Selon Interpol, les suspects ciblaient principalement des internautes via des relations virtuelles trompeuses ou par des menaces liées à des contenus intimes.
Ces pratiques, connues sous les noms d’escroquerie sentimentale et de sextorsion, visent à soutirer d’importantes sommes d’argent aux victimes.
Le préjudice financier global est estimé à 2,8 millions de dollars US, pour un total de 1 463 victimes recensées.
Une coopération internationale déterminante
L’opération Contender 3.0 illustre l’importance de la coopération policière transfrontalière face à la montée en puissance de la cybercriminalité.
Les services de sécurité des 14 pays concernés ont travaillé de concert avec Interpol pour identifier, traquer et interpeller les auteurs présumés.
« La cybercriminalité ne connaît pas de frontières. Seule une collaboration étroite entre les États peut permettre de la combattre efficacement », a souligné un responsable d’Interpol.
Le Bénin dans le viseur
Parmi les pays touchés, le Bénin figure en bonne place. Ces arrestations confirment l’ampleur du phénomène dans la sous-région, où de nombreux jeunes sont parfois attirés par les gains rapides promis par les réseaux criminels.
Les autorités béninoises, en lien avec Interpol, ont annoncé le renforcement de leurs dispositifs de surveillance et de répression des infractions liées au numérique.
Interpol invite les citoyens à la prudence face aux propositions suspectes en ligne, qu’il s’agisse de relations amoureuses virtuelles ou de sollicitations financières inhabituelles. Les internautes sont également appelés à signaler tout cas de chantage numérique aux autorités compétentes.

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