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Côte d’Ivoire : le président de la CEI évoque une possible dissolution après les législatives

En Côte d’Ivoire, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a laissé entendre jeudi qu’une refonte complète de l’institution pourrait intervenir après les élections législatives prévues d’ici à la fin de l’année.

POLITIQUE
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Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de la Commission électorale indépendante (CEI) en Côte d'Ivoire
Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de la Commission électorale indépendante (CEI) en Côte d'Ivoire; @: cei.ci
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Lors d’une rencontre avec les candidats potentiels à Abidjan, il a estimé que, pour garantir la paix durable en Côte d’Ivoire, la CEI devait être repensée, voire remplacée par un nouveau modèle. « La Commission électorale indépendante ne doit plus exister. Après ces élections, il faudra envisager autre chose », a-t-il déclaré.

Cette prise de position intervient après l’interpellation d’un candidat indépendant dénonçant l’absence de représentants des indépendants au sein de la CEI. Selon M. Coulibaly-Kuibiert, les réformes à venir devraient proposer un modèle de gestion des élections sans désignation de représentants d’entités politiques ou sociales.

Créée pour assurer transparence et équité, la CEI est régulièrement critiquée par l’opposition et certaines organisations de la société civile, qui dénoncent une composition jugée favorable au pouvoir en place. Le mandat actuel, entamé en 2019, prendra fin à l’issue du cycle électoral de 2025.

Plusieurs observateurs estiment qu’une refonte de la Commission pourrait restaurer la confiance des acteurs politiques et des électeurs, dans un pays marqué par des tensions postélectorales récurrentes. Aucune proposition officielle n’a encore été annoncée, mais des consultations nationales pourraient être lancées après les législatives, selon des sources proches du ministère de l’Intérieur.

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