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Changement de couleur et toxicité du fleuve Congo: la RDC accuse l’Angola d’en être l’auteur

La République démocratique du Congo (RDC) a accusé l’Angola d’être responsable de la pollution constatée de deux affluents du deuxième plus long fleuve d’Afrique, le Congo.

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Selon une enquête préliminaire des responsables de la RDC, les rivières Tshikapa et Kasaï, deux affluents du fleuve Congo, seraient devenues rouge du fait de a pollution de l’eau. Le même rapport estime que la cause de cette pollution qui a fait carrément changer la couleur de l’eau, est une fuite de la mine de diamants de Catoca en Angola.

La RDC affirme que la pollution a nui à la santé des habitants de Tshikapa dans la province du Kasaï, provoquant des diarrhées. Des rapports de villageois du centre du Congo ont indiqué que les produits chimiques ont tué des poissons et des hippopotames depuis juillet, rapporte The East African. L’Institut congolais pour la conservation de la nature indique également que « d’autres grands mammifères comme les buffles ont été touchés » par la pollution de l’eau.

L’Angola admet que sa plus grande mine de diamants a subi des dommages. Le gouvernement dit en avoir été informé par la société minière Catoca. En RDC, on craint des conséquences sur la santé des populations et l’environnement autour des rivières. Le gouvernement a dépêché la ministre de l’Environnement Eve Bazaiba à Tshikapa, ainsi que des services de santé et des parlementaires.

« La RD Congo a, d’un point de vue diplomatique, saisi le gouvernement angolais pour un bilan mitigé de cette situation en vue d’en tirer les conséquences », a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais. Pour l’instant, les autorités congolaises ont interdit la consommation d’eau de ces rivières pour éviter un drame humanitaire. A Kinshasa, les autorités craignent que le grand fleuve Congo soit également pollué, ce qui affecterait plusieurs provinces de la RDC.

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