Condamné par la justice italienne a 9 neuf de prison pour viol et agression sexuelle, Robinho jouit de sa liberté au Brésil. Mais la justice du pays européen fait tout pour extrader l’ancien joueur du Real Madrid, d’après la presse locale.
L’ancien international brésilien Robinho et son ami Ricardo Falco, coupables d’un viol collectif en 2013, ont été condamnés en janvier dernier à neuf ans de prison par la justice italienne. Les deux hommes ainsi que trois autres qui ont pris la fuite au début des enquêtes, ont été accusés d’agression sexuelle sur une jeune femme de 22 ans.
Au Brésil lors de sa condamnation (et où il vit à ce jour), l’ancien Auriverde n’a pas été jeté en prison. Bien qu’un mandat d’arrêt international avait été émis contre le footballeur et qu’une demande d’extradition a été déposée par les autorités italiennes auprès de leurs homologues brésiliennes, le joueur de 38 ans n’a pas été arrêté. En cause, la Constitution brésilienne de 1988 qui interdit l’extradition des Brésiliens. Mais l’Italie qui souhaite toujours voir l’ancien milanais purger sa peine derrière les barreaux est revenue à la charge dans ce dossier comme l’a rapporté mardi la presse locale.
En effet, d’après les médias italiens, la demande d’extradition et le mandat d’arrêt international qui ont été émis en février dernier par la cour de Milan ont été récemment appuyés par le ministère de la Justice italienne qui renforce ce dossier contre Robinho. Les deux pays seraient en contact régulier dans cette affaire. Cependant, il est très peu probable que la demande des autorités italiennes aboutisse un jour. A moins bien sûr que les Brésiliens changent leur constitution!