La suite après la publicité
La suite après la publicité

Bolivie: 17 cartons rouges lors d’un match de football

En Bolivie, le duel entre le Real Oruro et Blooming a dégénéré en bataille rangée après le coup de sifflet final, entraînant une intervention policière et l’ouverture d’une enquête disciplinaire.

FOOTBALL
1 932 vues
un ballon de football dans les filets
un ballon de football dans les filets
2 min de lecture
Google News Commenter

SOMMAIRE

La suite après la publicité
Vous utilisez actuellement la version classiqueVous êtes actuellement sur la version classique du site. Rejoignez notre version 2.0 pour plus de fun, plus de rapidité et plus d'interaction.Rejoindre Maintenant

La soirée devait sceller le destin d’un qualifié pour les demi-finales de la Copa Bolivia. Elle s’est finalement transformée en l’un des épisodes les plus sombres du football bolivien récent. Mardi 25 novembre, à Oruro, la fin du match entre le Real Oruro et Blooming — soldé par un nul 2-2, insuffisant pour les locaux après leur défaite 2-1 à l’aller — a basculé dans une violence incontrôlable.

Alors que la tension avait déjà gagné les deux camps dans les dernières minutes, le coup de sifflet final a servi de détonateur. En quelques instants, les bancs se sont vidés, les joueurs se sont rués les uns sur les autres et les membres des staffs techniques se sont mêlés à la mêlée, rendant toute maîtrise impossible.

Ce qui devait n’être qu’une altercation de fin de match a viré à l’affrontement généralisé. Des coups ont été échangés, certains joueurs ont roulé au sol dans des luttes confuses, tandis que dirigeants et encadrants accouraient, attisant encore plus les tensions. Des images relayées sur les réseaux sociaux montrent un terrain transformé en champ de bataille, où agents de sécurité et arbitres tentaient désespérément de séparer les protagonistes. Dépassés, les officiels ont distribué une pluie de sanctions : selon la presse locale, pas moins de 17 expulsions ont été prononcées contre des joueurs et membres des deux équipes.

La police contrainte d’utiliser des gaz lacrymogènes

Face à l’ampleur du chaos, les forces de l’ordre ont dû intervenir en urgence. Pour disperser la foule et sécuriser la zone, les policiers ont finalement utilisé des gaz lacrymogènes, provoquant l’évacuation précipitée du terrain. Plusieurs personnes auraient été blessées lors des incidents, bien que le bilan précis reste à établir.

Les autorités disciplinaires boliviennes ont immédiatement ouvert une enquête pour faire la lumière sur les responsabilités individuelles et collectives. Les deux clubs s’exposent à de lourdes sanctions, allant de suspensions massives à d’éventuelles amendes et exclusions.

À NE PAS MANQUER

Commentaires

Vous utilisez actuellement la version classiqueRejoindre Maintenant