Blessure de Yamal: le Barça et la Fédération espagnole se tirent dessus
Lancée après la blessure de Lamine Yamal lors de la trêve internationale de septembre, la guerre des mots entre le Barça et la Fédération espagnole de football ne connait pas de signe d’accalmie, avec les deux camps qui se tirent dessus.

Le Barça est vent debout après la dernière fenêtre internationale. Le club catalan reproche à la Fédération espagnole d’avoir mal géré la situation physique de Lamine Yamal, déjà incontournable aussi bien pour la Roja que pour les Blaugrana, à seulement 18 ans.. Touché par des gênes musculaires, l’ailier a été sollicité de manière excessive avec la sélection, avant de rentrer diminué. Résultat : forfait en championnat et absence pour ses grands débuts en Ligue des champions.
Selon les révélations de l’émission La Posesión du quotidien catalan SPORT, l’affaire dépasse le simple cas médical. Hansi Flick, inquiet pour son prodige, aurait lui-même douté du ton employé en conférence de presse avant le match face à Valence, lorsqu’il a insisté sur la nécessité de protéger son jeune joueur. Ses proches l’auraient toutefois rassuré : « le message était juste ».
Le cœur du problème se situe dans la communication entre le Barça et la Fédération. Toujours d’après SPORT, le club avait averti la RFEF de l’inconfort de Yamal et demandé la plus grande prudence. Mais l’ailier a finalement disputé deux rencontres quasi complètes, malgré l’avantage confortable de l’Espagne au tableau d’affichage. Plus troublant encore : alors que la fédération parlait officiellement de douleurs lombaires, il s’agissait en réalité de gênes pubiennes persistantes.
Un « manque total de transparence », accuse le journaliste Alfredo Martínez, qui pointe une gestion incompréhensible et source d’un climat délétère. Hansi Flick, touché par la situation, a volontairement limité les échanges médiatiques, tandis que le directeur sportif du Barça, Deco, appelle à une meilleure coordination entre clubs et sélections.
Au-delà du cas individuel, l’affaire soulève une question plus large : comment protéger une génération de joueurs précoces, déjà exposés à une charge physique lourde et à une pression médiatique intense, à seulement 18 ans ?


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