La suite après la publicité
La suite après la publicité

Blaise Compaoré : « Sa tête a commencé à  le là¢cher »

Actuellement en exil en Côte d’Ivoire et absent à la reprise du procès sur l’assassinat de Thomas Sankara ouvert le lundi 25 octobre, l’ancien président burkinabé, Blaise Compaoré, se porte plutôt bien physiquement mais a « beaucoup de trous de mémoire ».

POLITIQUE
444 vues
benin web tv | Image d'illustration
Image d'illustration
2 min de lecture
Google News Commenter
La suite après la publicité
Vous utilisez actuellement la version classiqueVous êtes actuellement sur la version classique du site. Rejoignez notre version 2.0 pour plus de fun, plus de rapidité et plus d'interaction.Rejoindre Maintenant

Le procès sur l’assassinat de l’ancien président burkinabé Thomas Sankara a repris lundi, en absence du principal suspect: Blaise Compaoré. Son absence au procès serait liée à son état de santé, selon Jeune Afrique. Le média panafricain révèle que l’ancien locataire de Kossyam a été opéré du cerveau en début 2021 à Doha, au Qatar. Selon les témoins cités, il serait atteint d’un trouble de mémoire.

« Ses propos manquent de cohérence, il a parfois des absences. Il tient une discussion normale puis, d’un coup, il passe du coq à l’âne. Il a beaucoup de trous de mémoire. C’est sûrement la vraie raison de son absence à ce procès. Il n’aurait pas pu comparaître devant la cour : il aurait été humilié. Et de toute façon, qu’il soit là ou non, il sera condamné à la perpétuité », rapporte la source. « Quelqu’un dans cet état ne peut pas être jugé dans un tel procès. Il est incapable d’être interrogé », ajoute un autre témoin qui a vu récemment Blaise Compaoré.

Thomas Sankara, ancien président et leader de la révolution, a été tué avec douze de ses collaborateurs le 15 octobre 1987. Dans ce dossier, Hyacinthe Kafando, est soupçonné d’avoir dirigé le commando qui a tué Thomas Sankara, et Blaise Compaoré, l’ancien président, est accusé d’avoir commandité le crime. Les 2 hommes sont en exil hors du Burkina depuis plusieurs années. Soulignons que 12 des 14 accusés dont le général Gilbert Diendéré, 61 ans, un des principaux chefs de l’armée lors du putsch de 1987, étaient présents à l’ouverture de ce procès.

À NE PAS MANQUER

Commentaires

Vous utilisez actuellement la version classiqueRejoindre Maintenant