Au cours d’un échange tenu avec la presse en fin de semaine écoulée, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a expliqué les raisons de la dissolution de l’Agence Bénin Presse (ABP).
La dissolution de l’Agence Bénin Presse (ABP) a été la conclusion d’un long processus. Selon le porte-parole du gouvernement, après le diagnostic, des discussions ont été menées pour trouver des solutions adéquates pouvant permettre de faire revivre ce média public, mais aucune piste fiable n’a été trouvée. « J’ai reçu le Dg, j’ai reçu les agents. Aux agents, je dis ceci. Allez réfléchir entre vous et revenez me voir pour me dire, nous on a trouvé une solution. J’ai dit, si vous trouvez la solution, on est preneur. Mais s’il n’y en a pas, qu’est-ce qu’on fait sachant qu’il n’y a pas de perspectives ? », a dit Wilfried Léandre Houngbédji.
Prenez l’ABP aujourd’hui. Combien de journaux sont abonnés au fil d’actualité de l’ABP ou achètent encore les dépêches là où les réseaux sociaux ont tout tué ? Remettez l’ABP en vie aujourd’hui, il va avoir combien d’abonnés parmi vos organes lorsque les gens préfèrent aller prendre les rumeurs sur les réseaux sociaux ou bien ce qui vient d’ailleurs, ils vont prendre cela et traiter ?
Wilfried Léandre Houngbédji
A l’analyse des propos du Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, Porte-parole du Gouvernement (SGAG-PPG), on s’aperçoit que la dissolution de l’ABP s’est imposée au gouvernement. « C’est le cœur gros qu’on a dû aller à cette décision », a confié le porte-parole, qui a fait savoir que l’ABP n’est plus viable. « Tout le monde aimerait que l’ABP vive. Nous en premier. Mais pour quel devenir ? Pour quelles perspectives ? », a-t-il ajouté.
Sur le sort réservé aux agents de l’ABP, Wilfried Léandre Houngbédji rassure…
Après la dissolution de l’ABP, le agents en service de cette structure seront traités en fonction de leur statut. « J’entrevois deux formules. Ceux qui sont agents de l’État vont certainement être renvoyés vers le ministère ou les ministères où ils devraient servir. Quant aux conventionnés, la liquidation de leurs droits sera assurée par le reliquat disponible ou encore une fois si nécessaire, par un concours du trésor pour permettre de les défrayer », a-t-il déclaré.