Un drame a bouleversé le quartier Agata Houssa, dans l’arrondissement d’Akassato, commune d’Abomey-Calavi, le mercredi 28 mai 2025. Une jeune mère et sa fillette de huit mois ont été retrouvées mortes, allongées sur leur lit, dans un état de putréfaction avancée.
Selon les premiers éléments rapportés par Bip Radio, c’est la puanteur persistante émanant de leur chambre qui a alerté le voisinage. Inquiets de ne pas les avoir vues depuis plusieurs jours, des riverains ont alerté les autorités. La porte a été défoncée pour permettre l’accès à la pièce, où les deux corps sans vie ont été découverts.
« Ce qui s’est passé n’est pas amusant. La dame et l’enfant… on ne sait pas ce qu’elles ont mangé », a confié Augustin Kègbo, chef d’arrondissement d’Akassato, encore sous le choc.
Dépêchés sur les lieux, les éléments de la police républicaine, accompagnés d’un médecin légiste, ont procédé aux constatations d’usage. Aucune trace de lutte ou de violence n’aurait été observée à première vue, mais l’origine du décès reste mystérieuse. Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances exactes de ce double drame.
« On ne les a pas vues pendant quatre jours. C’est quand on a ouvert la porte qu’on a trouvé les corps. L’air était devenu irrespirable dans tout le quartier », a ajouté le CA, visiblement affecté.
Les dépouilles demeurent sous scellé médico-légal, en attendant l’autorisation du procureur de la République pour procéder à leur inhumation. La communauté, profondément attristée, s’interroge sur les causes possibles de cette tragédie silencieuse. Certains évoquent une intoxication alimentaire ou un empoisonnement, mais rien n’est confirmé à ce stade.