Bénin – Relecture du code électoral: le gouvernement n’entend pas céder à la pression
Le gouvernement du président Patrice Talon ne compte pas céder à la pression sur la relecture du code électoral. C’est du moins ce qui transparait dans les propos de Léandre Wilfried Houngbédji lors de sa rencontre du 23 mai avec les professionnels des médias.

Le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement était le 23 mai dernier face à la presse. Au menu des échanges, la pression de l’opposition pour une relecture du code électoral. Une exigence qui ne sera pas satisfaite selon les propos du patron de la communication gouvernementale.
Pour Léandre Wilfried Houngbédji, le code électoral actuellement en vigueur n’a aucun problème. « Que l’on ait des craintes quant à sa capacité à atteindre le seuil (20%) est un autre débat », a fait savoir l’ancien journaliste qui s’étonne que des gens qui, de tout temps ont chanté qu’ils ont le plus grand parti du pays s’effraient devant 20% de l’électorat par circonscription électorale.
« …En principe, s’il y un seul parti politique qui devrait s’en réjouir, c’est celui qui a toujours dit: je suis le plus grand parti, je suis le plus fort », a laissé entendre Wilfried Houngbédji faisant allusion au parti Les Démocrates.
Pour le porte parole du gouvernement, le seuil des 20%, est l’opportunité qui est donnée à chaque parti politique de prouver qu’il est le plus grand, le plus fort. Pour lui, le code électoral en vigueur pose un défi commun à tous les partis politiques qui partent du même pied d’égalité.
L’enjeu, conclu-t-il, certains l’ont déjà compris et sont sur le terrain au moment où d’autres continuent dans la protestation au point de se faire rattraper par la réalité.

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