Au Bénin, plusieurs agents du ministère des Enseignements maternel et primaire sont admis à la retraite dès le 1er octobre 2026 sur l’ensemble du territoire national béninois conformément aux dispositions réglementaires en vigueur sur la fin de carrière dans la fonction publique.
À partir du 1er octobre 2026, de nombreux fonctionnaires relevant du ministère des Enseignements maternel et primaire prendront officiellement leur retraite. La nouvelle a été portée à la connaissance de l’administration via une note adressée par le Ministre du Travail et de la Fonction publique au Directeur de Cabinet du Ministère des Enseignements maternel et primaire.
Dans ce document, le ministre a joint la liste nominative des agents concernés, parmi lesquels figurent des instituteurs, des inspecteurs et des conseillers pédagogiques ayant consacré plusieurs décennies à l’éducation des enfants béninois.
Une reconnaissance nationale pour services rendus
Le ministre du Travail, représentant également l’État béninois, a adressé ses félicitations et celles du Président de la République aux futurs retraités. Ces mots viennent saluer leur dévouement, leur sacrifice et leur contribution au développement du système éducatif national.
Cette reconnaissance officielle traduit la volonté des autorités de valoriser les parcours professionnels marqués par l’engagement et la loyauté au service public.
Des carrières qui laissent des traces dans le système éducatif
Les agents admis à la retraite ont, pour beaucoup, encadré plusieurs générations d’élèves et de jeunes enseignants. Leur départ ouvrira la voie à de nouveaux recrutements ou redéploiements dans le souci d’assurer la continuité pédagogique, notamment en zones rurales.
Pour rappel, les départs à la retraite dans la fonction publique béninoise sont régis par l’âge limite fixé à 60 ans ou après 30 à 35 ans de service selon les statuts particuliers.
Alors que le ministère s’apprête à organiser le passage de relais, la mise en œuvre efficace de cette transition exigera un suivi rigoureux afin d’éviter les ruptures de personnel dans certaines écoles déjà en sous-effectif.