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Bénin: Lazare Sèhouéto plaide pour une unité africaine « de gré ou de force

Le jeudi 7 août 2025, l’Institut des Artisans de Justice et de Paix (IAJP) a tenu, dans une salle comble, sa dernière conférence-débat de l’année autour du thème : « Souveraineté du pouvoir politique en Afrique : entre unité africaine et impuissance des dirigeants africains ».

POLITIQUE
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Union africaine
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Trois intervenants avaient été conviés : le professeur Hygin Kakai, l’honorable Joël Godonou et l’honorable Lazare Maurice Sèhouéto. C’est ce dernier, ancien ministre et député, qui a le plus retenu l’attention, par un plaidoyer appuyé en faveur de l’unité africaine.

Unité africaine, « de gré ou de force »

Pour M. Sèhouéto, l’intégration continentale est désormais une nécessité stratégique face aux bouleversements géopolitiques. « Je crois à l’unité africaine, de gré ou de force, parce que nous n’avons pas le choix », a-t-il affirmé.

Selon lui, le continent, riche en ressources naturelles et doté d’un potentiel humain considérable, reste paralysé par l’absence de conscience collective et par la fragmentation politique et économique.

Une alerte face aux changements mondiaux
L’ancien ministre a souligné la montée des nationalismes en Europe et aux États-Unis, citant le slogan « Make America Great Again » comme exemple d’un discours assumé de défense prioritaire des intérêts nationaux.

« Ce que Donald Trump nous dit brutalement, c’est ce que les autres nous disent avec plus de politesse : défendre leurs intérêts d’abord », a-t-il observé, regrettant que l’Afrique ne dispose pas d’une stratégie comparable pour défendre les siens.

L’éducation comme levier stratégique

Pour M. Sèhouéto, la ressource la plus déterminante pour l’avenir du continent n’est ni le pétrole ni les minerais, mais l’éducation. Il appelle à un investissement massif, à la fois dans le système scolaire et dans l’éducation familiale, afin de préparer une génération capable de transformer l’Afrique.

Il a également critiqué l’orientation des bourses d’études étrangères, en particulier françaises, qu’il juge trop centrées sur les lettres modernes au détriment des disciplines scientifiques, techniques et agricoles. « La France défend ses intérêts. Mais rien ne nous empêche de refuser certaines offres qui ne nous servent pas », a-t-il conclu.

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