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[Analyse] Comment une fois encore, Patrice Talon s’est contredit sur ses propres propos (Vidéo)

Au Bénin, le vote de la loi modifiant et complétant celle du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction suscite toujours des analyses. Se basant sur la déclaration faite en janvier 2017 par le président béninois Patrice Talon, le Pasteur Augustin Cossi Ahoga, pense que cette loi n’a rien de commun avec la culture Vodoun que le numéro béninois déclare vouloir promouvoir.

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Dans une interview accordée à Bénin Web TV, le Pasteur Augustin Cossi Ahoga, PhD, Enseignant-Chercheur, spécialité dialogue inter-religieux, théologie et anthropologie culturelle, est revenu sur le texte, très controversé, sur la légalisation de l’avortement et qui a déclenché une levée de boucliers dans l’opinion publique. Jusqu’ici interdite sauf circonstances exceptionnelles, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) sera désormais autorisée jusqu’à douze semaines de grossesse. Selon l’analyse du pasteur anthropologue, cette loi est totalement opposée à la déclaration faite, en janvier 2017 par le président béninois Patrice Talon, qui disait « Nous n’avons pas l’intention de faire la promotion de la religion Vodoun. Nous n’avons pas l’intention de faire la promotion de la spiritualité Vodoun. Mais nous devons reconnaître que nous avons une histoire, une origine, nous venons de quelque part., …,l’Afrique est de culture Vodoun. »

« En examinant, je suis entrain de comprendre que ce vote va à l’encontre de ce que le président a proposé. Si, on devait tenir compte de ce que le président a déclaré, on devrait voir quelles sont les valeurs traditionnelles de notre culture par rapport à certaines lois qui touchent, en particulier, la famille, la vie. En Afrique, nos valeurs traditionnelles valorisent la vie, ce qui fait la différence entre nous et l’occident. » a déclaré l’ex Secrétaire régional des Groupes Bibliques Universitaires d’Afrique Francophone (GBUAF). Suivez l’intégralité de la vidéo.

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