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Afrique du Sud: la présidente du Parlement arrêtée pour corruption

Au lendemain de sa démission, la présidente de l’Assemblée nationale de l’Afrique du Sud, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a été arrêtée ce jeudi par la police. La justice lui reproche d’avoir accepté pour plus de 100 000 euros de pots-de-vin entre 2016 et 2019, quand elle était ministre de la Défense.

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Nosiviwe Mapisa-Nqakula, présidente du Parlement sud-africain, lors d'une conférence de presse.
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À quelques jours des élections législatives prévues pour le 29 mai prochain, le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, se retrouve au cœur d’un scandale. Mapisa-Nqakula, présidente du parlement depuis 2021 et membre influent du Comité exécutif national (NEC) du parti, a été arrêtée dans le cadre d’une enquête pour corruption portant sur des faits remontant à son mandat ministériel à la Défense.

« Elle doit comparaître devant un tribunal de Pretoria » a déclaré Henry Mamothame, porte-parole du parquet national sud-africain, confirmant l’arrestation de Mme Mapisa-Nqakula tôt ce matin.

Son arrestation intervient au lendemain de sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale. Dans sa lettre de démission consultée par l’AFP, elle a expliqué : « Compte tenu de la gravité des accusations très médiatisées dont je fais l’objet, je ne peux pas continuer à ce poste » au Parlement. Elle a décidé de se retirer de ses fonctions pour préserver l’intégrité de l’institution et se concentrer sur l’enquête en cours.

Mapisa-Nqakula est accusée d’avoir reçu d’importantes sommes d’argent d’un contractant militaire pendant son mandat de ministre de la Défense (2014-2021). Selon les médias locaux, elle aurait notamment perçu 2,3 millions de rands (121 000 dollars, 113 000 euros) en pots-de-vin pour favoriser une entreprise dans l’attribution d’un marché.

L’affaire a éclaté en mars dernier lorsqu’une perquisition a été menée par une équipe d’enquêteurs dans la résidence haut de gamme de Mapisa-Nqakula, située dans la banlieue est de Johannesburg. À ce moment-là, elle avait déposé un recours d’urgence pour tenter d’éviter une arrestation qu’elle jugeait « illégale » au vu des preuves « minces » rassemblées contre elle. Ce recours a été rejeté mardi par la justice, ouvrant la voie à une possible arrestation de cette figure majeure du parti au pouvoir.

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