L’adversité que nourrit l’homme d’affaires Martin Rodriguez vis-à-vis de l’actuel locataire du Palais de la Marina, remonterait en 2006, quand, après avoir été élu président de la République, Thomas Boni Yayi avait décidé, sur instruction de Patrice Talon, de pousser hors du territoire, cet opérateur économique qui affirme l’avoir aidé à prendre le pouvoir.
Martin Rodriguez n’est pas prêt d’oublier les revers qu’il a connus en 2006 après l’avènement du président Thomas Boni Yayi au pouvoir. A la faveur de la récente rencontre d’échanges entre Boni Yayi et Patrice Talon au palais de la présidence de la République, l’homme rompt à nouveau le silence pour dénoncer ces deux acteurs politiques qu’il accuse de complicité.
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Au cours de cette sortie médiatique, Martin Rodriguez a indiqué que le faiseur de roi est souvent un homme qui met sa vie en danger lorsque le roi s’installe. Evoquant ses propres expériences, il expose la manière dont il a contribué à la victoire de Thomas Boni Yayi en 2006. Mais une fois élu président de la République, il l’a contraint à l’exil.
« J’ai fait 10 ans d’exil au temps de Yayi. C’est moi Rodriguez qui l’ai introduit auprès du Colonel Kadhafi. Je l’ai fait arroser de moyens, de soutiens de toute sorte pour qu’il devienne président.15 jours après, il m’a dit : je sais que tu m’a aidé, mais tu as trop d’ennemis. Il faut que tu arrêtes de me voir.« , confie Martin Rodriguez.
A l’en croire, le président Boni Yayi avait en son temps instruit ses ministres afin qu’ils vérifient dans leurs ministères respectifs, s’il n’y a pas un dossier le concernant, question de le coincer et de le mettre en prison. Mais à défaut d’y parvenir, précise-t-il, il lui a demandé de s’éloigner de sa personne, car il aurait trop d’ennemis. Le prince de Tchaourou, précise-t-il, lui aurait même confessé que c’est l’actuel président de la république qui souhaite qu’il l’envoie en exil.
Sébastien Ajavon a repris la même erreur…
Pour donner la preuve que les faiseurs de roi sont toujours des gens à abattre, l’homme d’affaires Martin Rodriguez évoque l’exil de l’opérateur économique Sébastien Germain Ajavon. Selon lui, l’actuel locataire du Palais de la Marina ne pourrait pas se faire élire au second tour en 2016 avec ses 24% sans l’apport de Sébastien Ajavon.
Mais une fois élu président de la République, la première personne qui s’est retrouvée en exil est celui-là même qui l’a fait roi. C’est se fondant sur ces faits qu’ils affirme que Boni Yayi et Patrice Talon ont été toujours des complices et tant qu’ils seraient aux affaires, le Bénin peinera à trouver ses marques
