Le prince William, héritier du trône britannique prévoit de bannir le prince Andrew de toute fonction royale dès son accession au trône.
Alors que la monarchie britannique continue de composer avec une ère post-Elizabeth II marquée par des défis d’image, le prince William, futur souverain, s’apprête à incarner une rupture nette avec certaines pratiques du passé.
Selon Hilary Fordwich, experte royale citée par Fox News le 28 mai 2025, le duc de Cambridge envisagerait d’exclure totalement son oncle, le prince Andrew, de toute activité officielle de la famille royale dès le début de son règne.
Des liens avec le pédocriminel Jeffrey Epstein
Le prince Andrew, longtemps dans la tourmente en raison de ses liens avec le pédocriminel Jeffrey Epstein, a vu sa carrière publique s’effondrer en 2019 après une interview désastreuse à la BBC. Bien qu’il ait démissionné de ses fonctions royales, il continue de résider au Royal Lodge et apparaît ponctuellement lors d’événements familiaux, une situation que le prince William ne tolérerait pas s’il devenait roi.
Selon les observateurs, William, très attentif à l’opinion publique et soucieux de moderniser l’image de la monarchie, considère la présence d’Andrew comme une tache sur l’institution. « Sa position est inébranlable. Il veut éviter tout retour d’Andrew sur la scène publique », assure Fordwich, soulignant que le prince de Galles s’aligne sur une stratégie de tolérance zéro envers les figures controversées.
Ce positionnement tranche avec l’attitude plus conciliante du roi Charles III, qui malgré les scandales, n’a jamais publiquement exclu son frère. L’exclusion définitive d’Andrew pourrait marquer un tournant symbolique dans la gouvernance royale sous William, illustrant une volonté d’instaurer une monarchie plus stricte, transparente et conforme aux attentes contemporaines.
Reste à voir si cette ligne dure se concrétisera dans les faits. Une chose est sûre : le futur roi semble déterminé à renforcer la crédibilité de la Couronne en s’attaquant, dès son arrivée sur le trône, à ce qu’il considère comme l’un de ses points faibles les plus persistants.