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Tchad: 31 organes de presse muselés par le gouvernement

Avant l’élection présidentielle au Tchad, la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (Hama) a suspendu plusieurs organes de presse.

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Portrait d'Abderamane Barka, journaliste tchadien engagé pour la liberté de la presse.
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Le Président de la Hama, Abderamane Barka, a justifié la suspension de 31 organes de presse au Tchad. Il a déclaré : « Est-ce qu’un média qui n’existe pas peut exister pendant les élections ? En tant qu’institution indépendante, nous prenons nos décisions de manière autonome et collective. » Les raisons invoquées pour cette décision incluent le non-respect du dépôt légal, l’arrêt de parution depuis plus d’un an et l’absence de mise à jour des sites d’information depuis plus de 3 mois pour les médias en ligne.

Abderamane Barka a précisé que la suspension de ces médias ne signifie pas leur fermeture définitive. Les responsables de ces 31 médias suspendus sont donc invités à régulariser leur situation. « S’ils souhaitent reprendre leurs activités, ils peuvent suivre les procédures de parution », a ajouté le président de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel.

Pour faciliter une éventuelle réouverture, le président de la Hama demande aux promoteurs des médias concernés de remplir les conditions requises. Cependant, il est important de noter que cette mesure n’est pas inédite. À l’approche des élections au Tchad, certains médias se voient priver d’activités pour diverses raisons.

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