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Sénégal: « le droit de manifester est menacé », selon Amnesty International

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Mardi 28 juin, Amnesty International a mis en garde face à « une menace réelle pour le droit de manifester au Sénégal ». Elle a appelé les autorités à « garantir le droit de réunion pacifique inscrit dans la constitution », et dénoncé également des « arrestations arbitraires ».

Les interdictions répétées de manifester et la mort de personnes dans le contexte de manifestations constituent une menace réelle pour le droit de manifester au Sénégal, a déclaré Amnesty International, mardi 28 juin 2022.

Alors qu’une nouvelle marche est prévue ce mercredi 29 juin, Amnesty International appelle les autorités sénégalaises à garantir le droit de réunion pacifique, à mener des enquêtes indépendantes et impartiales sur les morts lors de précédentes manifestations et à proscrire l’usage excessif de la force par les forces de défense et de sécurité.  

Pour l’organisation, les autorités sénégalaises doivent garantir le droit de réunion pacifique inscrit dans la constitution sénégalaise et dans le droit international et notamment abroger l’arrêté ministériel no. 7580 du 20 juillet 2011 qui interdit les « manifestations à caractère politique » au centre-ville de Dakar, conformément à la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO du 31 mars 2022.

Arrestations arbitraires

« Nous appelons les autorités judiciaires à ouvrir une enquête sans délai sur ces incidents du 17 juin, et la conduire de manière indépendante et impartiale. S’il y a des éléments de preuves de violences illégales et de meurtres commis par des membres des forces de sécurité, ces personnes doivent être poursuivies et jugées », Seydi Gassama, Directeur Exécutif d’Amnesty Sénégal.

Amnesty rappelle que certaines personnes ont par ailleurs été arrêtées durant la manifestation du 17 juin à Dakar dont des figures et leaders de la coalition YAW mais aussi des dizaines de manifestants. « Les décisions administratives abusives, telles que des interdictions de manifester générales, non limitées dans le temps ou non justifiées par un but légitime, entravent la jouissance de la liberté de réunion pacifique », a déclaré Samira Daoud, Directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

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Les manifestations organisées le 17 juin à Dakar et Ziguinchor, à l’initiative des partis de l’opposition au pouvoir, visaient à dénoncer le rejet par une décision du Conseil constitutionnel de la liste nationale de l’opposition pour les prochaines élections législatives prévue pour le 31 juillet 2022. Le Conseil Constitutionnel pointe du doigt, une erreur sur la liste de la coalition de l’opposition, où une même personne a été investie deux fois, en tant que titulaire et en tant que suppléante.

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