Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : Paris prêt à clarifier sa position face à Ouattara
À l’approche du scrutin du 25 octobre, la Côte d’Ivoire retient l’attention de la communauté internationale. « Un émissaire du secrétaire général de l’ONU est de nouveau en mission à Abidjan. C’est un signe extérieur fort », souligne Norbert Navarro, ancien rédacteur en chef de RFI, invité de l’émission La Quotidienne animée par Théophile Kouamouo.

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Selon lui, plusieurs indices traduisent une inquiétude croissante : le voyage de Tidjane Thiam aux États-Unis, l’annulation du déplacement du président Alassane Ouattara aux Nations unies et à Paris. Au-delà de l’ONU, la France semble également changer de posture. « Cette fois, la position sera clairement signifiée à Alassane Ouattara : c’est le mandat de trop », affirme Navarro. Un message qui témoigne d’une volonté plus ferme d’influer sur le cours des événements politiques en Côte d’Ivoire.
Sur le plan intérieur, la candidature d’Alassane Ouattara à un nouveau mandat reste au cœur des critiques. De nombreux acteurs politiques et organisations de la société civile y voient une remise en cause des acquis démocratiques. Depuis la publication de la liste définitive des candidats par le Conseil constitutionnel, le 8 septembre, la tension est montée d’un cran.
Opposition et pouvoir sur le pied de guerre
Dans ce climat, l’opposition prépare une action politique d’envergure, notamment en coordination avec le PDCI. De son côté, le pouvoir met en avant son bilan économique et ses projets de développement.
Mais l’incertitude demeure. « Nous ne sommes pas encore au 25 octobre », conclut Navarro, rappelant que les semaines à venir seront décisives pour l’avenir politique du pays.

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