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Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : Ousmane Camara saisit le Conseil constitutionnel sur la nationalité d’Alassane Ouattara

Le climat politique ivoirien s’anime à l’approche de la présidentielle de 2025. Le président d’Alternative Nouvelle Génération (ANG) et candidat déclaré à cette échéance, Dr Ousmane Camara, a officiellement saisi le Conseil constitutionnel pour dénoncer ce qu’il qualifie d’« illégalité constitutionnelle persistante » concernant la nationalité du président Alassane Ouattara.

POLITIQUE
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Alassane Ouattara, président ivoirien
Alassane Ouattara, président ivoirien
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Lors d’une conférence de presse tenue à Abidjan, Dr Camara a affirmé qu’aucune preuve publique de renonciation à la nationalité burkinabè n’a été apportée par Alassane Ouattara, depuis son acquisition de la nationalité ivoirienne en 1985. Il s’appuie notamment sur un communiqué du FMI de 1984, qui mentionne la nationalité burkinabè du chef de l’État actuel.

Une requête pour « vérité constitutionnelle »

« Tous les Ivoiriens naissent libres et égaux en droit. Ce qui a été appliqué à Gbagbo (la rigueur de la loi) et à Tidjane Thiam (l’article 48) doit l’être aussi à Ouattara. La loi ne peut être à géométrie variable », a insisté Ousmane Camara.

Il assure ne pas être dans une logique de confrontation personnelle, mais dans une démarche de clarification juridique et de respect de la Constitution. « Nous attendons que le Conseil constitutionnel dise le droit, exclusivement le droit », a-t-il déclaré.

La question de la nationalité d’Alassane Ouattara reste un sujet sensible dans la vie politique ivoirienne, alimentant tensions et polémiques depuis plusieurs décennies. En 1995 et en 2000, cette question avait été au centre des débats électoraux, provoquant des exclusions et des crises institutionnelles majeures.

Cette nouvelle contestation remet sur la table un débat non clos sur l’identité et les critères d’éligibilité à la magistrature suprême en Côte d’Ivoire, à quelques mois d’un scrutin déjà sous haute surveillance.

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