Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : Nicolas Sarkozy suit de près la situation, affirme Bourgi
L’ancien président français Nicolas Sarkozy suit de près la situation politique en Côte d’Ivoire, s’inquiétant particulièrement des tensions liées à l’exclusion de figures majeures de l’opposition de la présidentielle, affirme l’avocat franco-libanais Robert Bourgi.

Samedi 12 septembre, Bourgi s’est exprimé dans l’émission Décrypter l’Afrique sur la récente décision du Conseil constitutionnel ivoirien, qui a validé cinq candidatures pour l’élection présidentielle du 31 octobre, dont celle du président sortant Alassane Ouattara. Plusieurs leaders de l’opposition, dont Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Charles Blé Goudé et Tidjane Thiam, ont été écartés, ravivant les tensions et les accusations de compétition verrouillée.
Proche de Sarkozy, Bourgi rappelle le rôle décisif de l’ancien président français dans l’accession d’Ouattara au pouvoir en 2011, via le soutien de Paris et l’opération Licorne de l’armée française aux côtés de l’ONU. « Il est très ami du président Ouattara, mais il ne placera jamais cette amitié au-dessus de l’intérêt supérieur de la Côte d’Ivoire », a souligné l’avocat, précisant qu’un soutien direct à l’actuel président n’était pas envisageable.
Bourgi note également que d’autres responsables politiques français suivent la situation ivoirienne, citant François Hollande, Jean-Luc Mélenchon, le Premier ministre Sébastien Lecornu et le président Emmanuel Macron, soulignant les liens humains et économiques entre les deux pays.
Pour le moment, ni Nicolas Sarkozy ni d’autres responsables politiques français n’ont confirmé ces déclarations. Cette prise de position s’inscrit dans un contexte de vigilance internationale croissante à l’approche du scrutin du 25 octobre 2025.


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