Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : le Front Commun PPA-CI – PDCI-RDA annonce une nouvelle marche pacifique
À moins d’un mois du scrutin présidentiel du 25 octobre, l’alliance entre le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) et le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA) intensifie sa mobilisation. Les deux formations ont annoncé, dans un communiqué commun signé par Sébastien Dano Djédjé et Noël Akossi Bendjo, l’organisation d’une marche pacifique le samedi 4 octobre 2025 à Abidjan.

Placée sous le thème « Pour la Paix, il n’est pas encore trop tard ! », cette manifestation vise à promouvoir un dialogue politique inclusif et à réclamer des élections libres, justes et transparentes. Il s’agira de la deuxième mobilisation du genre après celle du 9 août dernier, qui avait réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes autour des mêmes revendications. Les organisateurs avaient alors estimé la participation à plus de 100 000 manifestants.
Le Front Commun précise que la marche est ouverte à tous : militants, sympathisants et membres de la société civile. « Nous marchons pour le respect de la Constitution, nous marchons pour la justice, nous marchons pour la Côte d’Ivoire », indique le communiqué. Les deux partis d’opposition appellent à une participation « massive, pacifique et responsable », insistant sur l’importance de la stabilité et de la paix à l’approche d’une élection jugée décisive pour l’avenir politique du pays.
Par ailleurs, l’ancien chef de l’État Laurent Gbagbo a exhorté, le 25 septembre, la communauté internationale à clarifier sa position sur la candidature du président sortant Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat.
Dans une lettre adressée à l’ONU, à l’Union africaine (UA), à la Cour pénale internationale (CPI), à l’Union européenne (UE) et à l’Assemblée nationale française, le PPA-CI appelle ces institutions à veiller au respect de la Constitution et à soutenir une médiation internationale, sous l’égide de l’ONU ou de l’UA, afin d’éviter une crise électorale.
En visite à Abidjan, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão, a rencontré plusieurs responsables politiques. À l’issue de son entretien avec le président Ouattara, il a appelé « à la responsabilité de tous pour garantir des élections paisibles ».


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