Mardi 9 septembre 2025, l’artiste reggae ivoirien Serge Kassy a exprimé sa déception sur Facebook après les propos de Simone Ehivet Gbagbo, à la suite de la validation de sa candidature à l’élection présidentielle du 25 octobre par le Conseil constitutionnel. « On ne peut jamais connaître entièrement un homme, fût-il ton père ou ta mère », a-t-il écrit.
Le lundi 8 septembre, le Conseil constitutionnel a publié la liste définitive des candidats pour le scrutin du 25 octobre. Sur plus d’une soixantaine de dossiers examinés, seuls cinq ont été retenus : le président sortant Alassane Ouattara, Simone Ehivet Gbagbo, Lagou Adjoua Henriette, Jean-Louis Billon et Ahoua Don Mello.
Ancienne Première dame et actuelle présidente du Mouvement des Générations Capables (MGC), Simone Gbagbo a accueilli la validation de sa candidature avec satisfaction, saluant le travail du Conseil constitutionnel. Mais ses déclarations ont suscité des réactions, notamment celle de Serge Kassy, fidèle partisan de l’ancien président Laurent Gbagbo, qui a exprimé sa déception.
« Gbagbo nous disait que le temps est le second nom de Dieu. Et le temps de Dieu lui a donné raison, car il avait eu tort d’avoir eu trop tôt raison. Hier, assis devant ma télé, en entendant cette déclaration de maman Simone, j’ai compris une seule chose : on ne peut jamais connaître entièrement un homme, qu’il soit ton père ou ta mère, jamais », a-t-il écrit sur sa page.
Pour Simone Gbagbo, cette validation constitue une victoire devant le Conseil constitutionnel et représente un pas important pour relever les défis futurs. « Nous sommes en chemin vers quelque part, et cette étape était importante. Le plus gros reste à venir, mais c’est une grande étape franchie et nous en sommes heureux. Je remercie le Conseil constitutionnel qui a fait son travail et a expliqué les raisons de chacune de ses décisions. C’est du bon travail. Merci au Conseil constitutionnel », a-t-elle déclaré.
Malgré les critiques, Simone Gbagbo entend poursuivre sa propre voie politique et affirmer son rôle dans l’avenir de la Côte d’Ivoire. Si certains y voient une trahison de l’héritage de Laurent Gbagbo, d’autres saluent au contraire sa capacité à s’émanciper et à incarner une nouvelle dynamique.