Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : Abel Naki appelle à l’union de l’opposition autour de Laurent Gbagbo
À la suite de l’invalidation par le Conseil constitutionnel de plusieurs candidatures majeures, dont celles de Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Pascal Affi Nguessan et lui-même, Abel Naki, président du Cri-Panafricain, dénonce « un processus électoral excluant et vicié ».

Dans une déclaration, il affirme que la Côte d’Ivoire « mérite mieux que des simulacres d’élections » et accuse les institutions d’être instrumentalisées à des fins d’élimination politique. Selon lui, cette situation fragilise la légitimité du scrutin à venir et impose une mobilisation nationale pour défendre la démocratie et l’État de droit.
Face à cette crise, Abel Naki estime que la seule voie possible est l’unité de l’opposition autour de Laurent Gbagbo. Il rappelle qu’en 2020, l’opposition s’était rassemblée sous l’impulsion du défunt Henri Konan Bédié contre le troisième mandat d’Alassane Ouattara. En 2025, dit-il, c’est Gbagbo qui incarne « la figure de l’unité, de la légitimité populaire et de la cohérence politique » pour faire barrage à un quatrième mandat qu’il juge anticonstitutionnel.
Le leader panafricaniste appelle donc les partis d’opposition à « parler d’une seule voix, définir une stratégie commune et faire bloc ». Il salue dans ce sens les récentes rencontres entre Laurent Gbagbo et d’autres figures politiques, qu’il encourage à se structurer en un cadre stratégique avec des objectifs précis : défense de la démocratie, justice et inclusion de tous les candidats légitimes.
Dans un appel solennel, Abel Naki invite enfin la population à se préparer à « défendre la démocratie, résister à l’injustice et préserver l’avenir commun ».


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