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Niger: le départ d’Orano, un coup dur pour l’économie française

En proie à des difficultés au Niger, Orano affiche une perte substantielle dans son bilan semestriel, marquant une chute drastique comparée aux bénéfices de 117 millions d’euros réalisés durant la même période l’année précédente.

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Groupe français Orano
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En juin dernier, Orano, société française spécialisée dans le combustible nucléaire, a perdu son permis d’exploitation de la mine d’Imouraren au Niger, suite à une décision des autorités militaires. Cette perte a plongé le groupe dans une situation difficile pour le premier semestre.

Après évaluation, Orano a annoncé une perte de 133 millions d’euros pour cette période. La suspension quasi totale de ses activités au Niger a contribué à cette dégringolade. En effet, la société a dû effectuer des provisions et dépréciations avoisinant les 200 millions d’euros, dont 69 millions en lien avec la perte du permis d’Imouraren et 105 millions pour sa filiale Somaïr.

En plus d’Imouraren, Orano fait face à des difficultés avec la Somaïr, la seule mine qu’elle détient encore à 63 % au Niger. Malgré cette situation difficile, Orano ne perd pas espoir.

Par ailleurs, le groupe s’efforce de rassurer ses clients en mettant en avant la diversité de ses sources d’approvisionnement. « Dans un marché du nucléaire favorablement orienté, le groupe confirme ses perspectives de fin d’année, en poursuivant notamment son désendettement tout en accélérant son programme d’investissements », a déclaré Nicolas Maes, Directeur général d’Orano.

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