Après une année de fonctionnement sans frais, les marchés modernes de Cotonou entreront dans une nouvelle phase dès juillet 2025.
Les commerçants installés dans ces infrastructures devront désormais s’acquitter d’une redevance quotidienne fixée à 600 francs CFA.
L’annonce a été faite par Eunice Loisel épouse Kinnifo, directrice de l’Agence nationale de gestion des marchés (ANaGeM), au cours d’une intervention sur la chaîne TVC. Ses propos, relayés par plusieurs médias, précisent que cette mesure vise les marchés urbains récemment modernisés dans la capitale économique.
La redevance concernera exclusivement les vendeurs en activité dans les marchés modernes de Cotonou. Les commerçants exerçant hors de cette ville, notamment les bouchers et poissonniers installés dans les localités rurales, ne sont pas encore concernés. Des précisions sur les conditions spécifiques d’application devraient être apportées dans les prochains jours.
Cette mesure marque ainsi la fin de la période transitoire de gratuité accordée aux occupants depuis l’ouverture des marchés. Elle s’inscrit dans une logique de gestion durable et autonome des infrastructures commerciales modernisées sur fonds publics.