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Mali: échange de prisonniers entre le groupe État islamique au Sahel et Bamako

Au moins deux membres de la branche sahélienne du groupe djihadiste État islamique ont été libérés par Bamako la semaine dernière. Ces libérations ont eu lieu dans le cadre d’un échange de prisonniers, selon plusieurs sources.

SéCURITé
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Monument de l'Indépendance à Bamako.
Monument de l'Indépendance à Bamako. La République du Soudan et le Sénégal sont devenus indépendants de la France en 1960 sous le nom de Fédération du Mali le 20 juin 1960. Après le retrait du Sénégal de la fédération en août 1960, la République soudanaise est devenue la nation indépendante du Mali le 22 septembre 1960.
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Dans le cadre d’un échange de prisonniers, les autorités maliennes ont procédé à la libération de deux cadres importants de la branche sahélienne du groupe jihadiste Etat islamique. « Le premier, Oumeya Ould Albakaye, avait été arrêté par la force française Barkhane en juin 2022 avant d’être remis aux autorités maliennes de transition », nous rapporte RFI qui ajoute qu’il était le chef de la branche sahélienne de l’EI dans le Gourma malien et dans l’Oudalan burkinabè.

« Le second, Dadi Ould Cheghoub, plus connu sous le nom d’Abou Dardar, avait également été arrêté par Barkhane, en juin 2021 » précise notre source qui ajoute que ce dernier est à sa seconde arrestation. Abou Dardar faisait partie des prisonniers libérés en échange des otages Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé, en octobre 2020.

Selon Wassim Nasr, Journaliste de France 24 et spécialiste des mouvements jihadistes « il y a eu 4 libérations, pas de rançon payée, mais un «accord de non agression » pour le Ménaka ». Plusieurs interlocuteurs redoutent une alliance de circonstance du Mali et de l’État islamique contre les jihadistes rivaux du Jnim (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), liés à al-Qaïda, mais peut-être aussi contre les groupes armés signataires de l’accord de paix, en cas de reprise des hostilités.

De source sécuritaire malienne, rapporté par RFI, ces libérations ont plusieurs contreparties : la libération d’otages maliens et l’instauration d’une trêve qui doit permettre aux autorités de transition de mener leurs activités, notamment électorales, dans les zones contrôlées par le groupe État islamique, et principalement à Ménaka. Une telle trêve permettrait également de redéployer des militaires dans le nord-est du Mali, dans un contexte où la Minusma sur le départ va devoir abandonner ses bases.

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