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L’Ethiopie expulse plusieurs représentants de l’ONU et leur donne 72 heures pour partir

Sept représentant des Nations Unies en Ethiopie ont été déclarés « persona non grata » et priés de quitter le pays dans les prochaines 72 heures.

DIPLOMATIE
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Dans un communiqué publié jeudi sur Twitter, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a accusé sept membres de la représentation de l’ONU en Éthiopie de « s’ingérer dans les affaires intérieures du pays ». Parmi les sept personnes concernées, se trouvent un représentant de l’UNICEF et un chef d’équipe du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.

Dans le même communiqué, le ministère a indiqué que les sept diplomates ont eu 72 heures pour quitter le pays et ont été déclarés « persona non grata », ce qui signifie que leur immunité diplomatique ne s’appliquerait plus après ce délai.

La décision d’expulser les diplomates intervient deux jours seulement après que le chef de l’aide de l’ONU, Martin Griffiths, a déclaré qu’il supposait que la famine s’était déjà installée dans la région du Tigré en Éthiopie. La région a connu 10 mois de guerre entre les troupes fédérales éthiopiennes et les forces fidèles au Front populaire de libération du Tigré (TPLF).

Le Tigré a connu un blocus de facto de près de trois mois, a déclaré Griffiths à Reuters, ajoutant que les livraisons d’aide ont été limitées à 10% de ce qui est nécessaire. « Faites bouger ces camions… C’est artificiel, cela peut être corrigé par l’acte du gouvernement », a-t- il exhorté.

Les agences des Nations Unies ont signalé que seul un petit pourcentage des camions d’aide qui sont entrés dans la région sont partis depuis le 12 juillet. Le manque de carburant est l’une des raisons invoquées, Griffiths affirmant qu’aucune livraison de carburant n’a atteint la région depuis fin juillet. Des milliers de personnes sont mortes depuis que la guerre a éclaté au Tigré, et plus de deux millions de personnes qui ont été contraintes de quitter leur foyer.

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