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La CEDEAO en colère contre le Burkina Faso, vers des sanctions à  la malienne?

Alors que les autorités du Burkina Faso ont entériné une transition de trois ans avant l’organisation des élections dans le pays, la CEDEAO a estimé que cette durée est trop et a annulé une visite prévue dans le pays jeudi en signe de protestation.

POLITIQUE
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Le président de la transition du Burkina Faso Paul Henri Damiba, a prêté serment mercredi en tant que chef de l’Etat. Avant cela, il a validé la charte de la transition qui lui permet de rester aux affaires pendant 36 mois. Cette durée de la transition qui selon le colonel, est raisonnable pour mener à-bien son chronogramme avant les élections, a été rejetée par la CEDEAO qui a estimée qu’elle était trop longue pour une transition.

« La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) informe que la visite du Président de la République du Ghana, Président en exercice de la CEDEAO et du Président de la République du Niger au Burkina Faso initialement prévue le jeudi 3 mars 2022 a été annulée suite à l’adoption de la Charte de la transition », a indiqué l’organisation dans un communiqué rendu public jeudi en signe de protestation contre la durée de la transition. Dans le même communiqué, la CEDEAO indique qu' »une délégation ministérielle se rendra à Ouagadougou dans les prochains jours ».

L’organisation sous régionale vas dans cette lancée, tenter de faire réduire la durée de la transition au Faso dans le jours à venir. Il est donc utile de savoir si Damiba et son équipe vont accéder aux exigences de la CEDEAO ou si la Charte restera sans modification. Dans le cas échéant, il serait possible de voir le Burkina Faso subir également les mêmes sanctions que son voisin malien de la part de la CEDEAO. La question est donc si l’organisation ferait la même chose avec Ouagadougou alors qu’elle a essuyé des critiques acerbes dans le cas du Mali.

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