La suite après la publicité
La suite après la publicité

Julian Assange : la justice britannique lui accorde un dernier recours

Ce mardi 26 mars, la Haute Cour de Londres a rendu son verdict concernant la requête de Julian Assange pour faire appel de son extradition vers les États-Unis.

SOCIéTé
285 vues
Julian Assange lors d'une conférence, exprimant ses opinions sur la liberté d'expression.
2 min de lecture
Google News Commenter
La suite après la publicité
Vous utilisez actuellement la version classiqueVous êtes actuellement sur la version classique du site. Rejoignez notre version 2.0 pour plus de fun, plus de rapidité et plus d'interaction.Rejoindre Maintenant

Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, obtient le droit de faire appel de son extradition vers les États-Unis, a annoncé la Haute Cour de justice de Londres ce mardi. Cette décision fait suite à l’acceptation de son extradition par le gouvernement britannique en 2022.

Les juges ont accordé un délai de trois semaines aux autorités américaines, qui souhaitent juger Assange pour la divulgation massive de documents confidentiels, pour fournir des garanties. Les États-Unis doivent garantir que Assange pourra invoquer le premier amendement de la Constitution, protégeant la liberté d’expression, et qu’il ne sera pas confronté à la peine de mort.

Si ces garanties ne sont pas fournies dans le délai imparti, Assange pourra faire appel de la décision d’extradition prise en juin 2022 par le gouvernement britannique, ont déclaré les juges Victoria Sharp et Jeremy Johnson. Si les garanties sont fournies, une nouvelle audience se tiendra le 20 mai pour déterminer si les juges les considèrent comme satisfaisantes, et ainsi décider si Assange peut bénéficier d’un dernier recours au Royaume-Uni.

En cas de défaite, les partisans de Assange ont déjà annoncé leur intention de saisir la Cour européenne des droits de l’homme dans l’espoir de suspendre l’extradition. Notons qu’Assange risque jusqu’à 175 ans de prison pour avoir divulgué plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines à partir de 2010, notamment en Irak et en Afghanistan. Parmi ces documents se trouve une vidéo montrant des civils, dont deux journalistes de Reuters, tués par des tirs d’hélicoptère américain en Irak en juillet 2007.

À NE PAS MANQUER

Commentaires

Vous utilisez actuellement la version classiqueRejoindre Maintenant