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France: Macron reçoit sur autorisation de l’ONU, un hôte interdit de voyage

Le président français Emmanuel Macron reçoit dans l’après midi du mercredi 7 mai, la visite du nouveau président intérimaire de Syrie.

DIPLOMATIE
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Emmanuel Macron
Emmanuel Macron @ afp. Ludovic MARIN
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L’organisation de ce rendez-vous entre les deux dirigeants a requis une demande de dérogation de Paris auprès des Nations unies. Le problème: Ahmed al-Charaa a été étiqueté comme « terroriste » par l’ONU. Il était donc jusqu’à présent interdit de voyager.

Ahmed al-Charaa, est principalement connu sous son pseudonyme de guerre Abou Mohammed al-Joulani. Il a été à la tête du HTC, l’ex-branche syrienne d’Al-Qaida. Il a également dirigé le Front al-Nosra, un groupe considéré comme terroriste par l’Organisation des Nations Unies.

Suite à la chute du président Bachar al-Assad en décembre dernier, le nouveau leader syrien a promis avoir renoncé à son idéologie djihadiste. Toutefois, d’après un rapport du renseignement américain révélé par Europe 1, la réalité serait différente.

Par exemple, le gouvernement syrien attribuerait des passeports « à tout va » aux anciens combattants djihadistes étrangers. Les services de la Maison-Blanche soulignent que cela constitue un « réel danger » pour les pays occidentaux.

Selon une source diplomatique de l’Otan, relayée par Europe 1, il existe un risque que la Syrie se transforme en un « autre Gaza ». En fin de semaine dernière, un bilan provisoire faisait état d’une centaine de morts, majoritairement druzes, dans des violences confessionnelles. Ces drames viennent s’ajouter au bilan de plus de 1 300 personnes décédées en mars dernier, majoritairement des Alaouites.

Donc, selon le rapport du renseignement américain, « les minorités ne bénéficient pas de protection » au sein du pays. Elles « endurent les mêmes atrocités qu’à l’époque florissante de l’État islamique ».

Les services de renseignement américains concluent qu’à ce stade, aucune preuve tangible n’indique que le nouveau président envisage de détruire ou d’affronter « les groupes terroristes qui pullulent en Syrie ».

C’est donc une rencontre qui va faire du bruit que le président français, Emmanuel Macron vient d’initier.

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