France: « dramatique assassinat » d’un prêtre, un réfugié rwandais mis en cause
Un prêtre a été retrouvé mort, ce lundi 9 août, dans la commune de Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée. Le suspect, qui s’est présenté de lui-même aux forces de l’ordre, avait incendié la cathédrale de Nantes en juillet 2020.
Un prêtre a été victime d’un « dramatique assassinat », lundi 9 août, au matin, en Vendée, Pays de la Loire, selon un message du ministre de l’Intérieur, publié sur Twitter. Gérald Darmanin « apporte tout (s)on soutien aux catholiques » et doit se rendre sur place, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en fin d’après-midi, peut-on aussi lire.
Tout mon soutien aux catholiques de notre pays après le dramatique assassinat d’un prêtre en Vendée. Je me rends sur place.
À lire aussi : Bénin: l’État engage la réparation des dommages causés lors de la mutinerie du 7 décembre— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) August 9, 2021
Selon une source proche du dossier, citée par l’Agence France-Presse (AFP), « un homme s’est présenté en milieu de matinée à la brigade de gendarmerie de Mortagne-sur-Sèvre et a dit avoir tué un ecclésiastique ». Celui qui s’est accusé de ce crime, de nationalité rwandaise, avait été placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’enquête sur l’incendie, en juillet 2020, de la cathédrale de Nantes, dont il était bénévole, a précisé cette source. Il était sorti le 29 juillet de l’hôpital Georges-Mazurelle à La Roche-sur-Yon, où il avait été en soins psychiatriques pendant un mois, toujours selon elle.
Depuis son arrivée illégale en 2012, trois obligations de quitter le territoire ont été prononcées à son encontre. Deux ont été annulées par la justice (en 2016 et 2017). La troisième a été empêchée par le contrôle judiciaire auquel il était soumis dans le cadre de l’enquête sur l’incendie de la cathédrale de Nantes, qui lui interdisait de quitter la France, pour répondre aux questions des enquêteurs et être présent en cas de procès.
Ces derniers mois, le suspect avait demandé à la communauté des missionnaires montfortains, à laquelle appartenait la victime, de l’accueillir dans le cadre de son contrôle judiciaire. De fait, il logeait sur place depuis le début du mois de juin. Le 20 juin, le suspect avait voulu quitter la congrégation religieuse. Son état de santé l’avait mené à être interné en milieu psychiatrique. Il en était sorti le 29 juillet dernier.
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