La Cour de cassation de Paris a rejeté mercredi, tous les recours de l’ancien président français Nicolas Sarkozy en ce qui concerne l’affaire des financements libyens de sa campagne de 2007. Un nouveau revers pour l’homme politique qui en accumule beaucoup ces dernières années.
L’affaire du financement libyen de la campagne électorale de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, a fait objet d’une nouvelle décision de la justice française. Mercredi 1 er décembre, la Cour de cassation a statué sur un pourvoi des avocats de Nicolas Sarkozy, dans lequel, ils contestaient un arrêt du 24 septembre 2020 qui jugeait recevable la constitution comme partie civile de l’association Sherpa, une organisation qui défend les populations victimes de crimes économiques.
En effet, cette organisation s’est portée partie civile dès le 26 juin 2013 dans une démarche de lutte contre les flux financiers illicites au plan international. Selon la Cour de cassation, citée par Mariane, Sherpa est recevable uniquement « que s’il existe une stricte adéquation entre l’objet de ses statuts et l’infraction poursuivie ». Dans sa décision, la juridiction estime que « l’arrêt est régulier en la forme ».
Il va sans dire que la Cour estime que les recours déposés par les avocats de Sarkozy sont considérés comme irrecevables et donc rejetés une nouvelle fois. Pour rappel, en septembre 2020, la cour d’appel avait déjà rejeté un recours de Nicolas Sarkozy et de ses proches qui estimaient que les faits relevaient de la Cour de Justice de la République. L’immunité présidentielle avait également été évoquée par son avocat Thierry Herzog qui avait demandé l’annulation de l’enquête.
Notons que Sarkozy est poursuivi pour financement de sa campagne par des fonds illicites venant de la Libye. L’ancien président français aurait bénéficié des fonds en liquide offerts par l’ex dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, afin de financer sa campagne de réélection en 2012.
