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« Devrions-nous passer toute notre vie en cachant nos sentiments ? », Narcisse Tomety sur l’absence de dialogue

Dans l’une de ses dernières tribunes, le professeur Simon Narcisse Tomety déplore l’inexistence d’un cadre de dialogue entre le chef de l’Etat et l’ensemble des autres forces hostiles à sa gouvernance.

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L’institutionnaliste Simon Narcisse Tomety est préoccupé de l’Etat de droit dans le pays. Dans une tribune récente, le professeur s’interroge sur l’état actuel de l’Etat de droit qui semble être transformé en Etat de guerre. Il déplore le contexte complexé dans lequel le pays évolue et où « tout le monde a peur » car le système en place est réfractaire de toute contradiction et de tout désaccord.

Mais face à cette situation, « devrions-nous passer toute notre vie dans l’hypocrisie en cachant nos sentiments ? » se demande l’expert en développement organisationnel et institutionnel.

La nécessité d’installer un cadre de dialogue

Pour l’institutionnaliste, il est inconcevable que le chef de l’Etat ne dispose d’aucun cadre au sein duquel il peut avoir périodiquement des échanges avec l’opposition ou les personnes hostiles à son mode de gouvernance ou de fonctionnement.

« Quel est ce bizarre pays où le Chef de l’Etat ne dispose d’aucun espace de rencontre et de dialogue avec ceux qui ne sont pas de son bord politique ? L’Etat de droit n’est pas incompatible avec le désir permanent de dialoguer avec les forces d’opposition« , a fait savoir l’institutionnaliste

A croire Simon Narcisse Tomety, la démocratie et le développement riment avec l’échange des idées. Aucune personne à elle toute seule n’est assez intelligente pour surpasser la somme des intelligences du pays. Il faut donc cesser de prendre l’opposition « pour les forces du mal« , conseille Simon Narcisse Tomety. Il déplore une « mouvance totalitaire qui a raison sur tout et ne se trompe jamais » alors même que les mouvanciers d’hier sont les mêmes qui dictent aujourd’hui leurs volontés.

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