Antony Blinken, le chef de la diplomatie américaine, est, depuis dimanche, en terre qatari, pour une tournée de bons offices, dans le cadre de la crise afghane, son premier voyage depuis la prise de Kaboul par des Taliban.
La valse diplomatique est en cours autour de l’Afghanistan, notamment, après la prise de Kaboul par les combattants talibans. Le chef de la diplomatie américaine, Anthony Blinken, séjourne, depuis dimanche 5 septembre, en terre qatari, pour son premier voyage depuis l’arrivée des Taliban au pouvoir en Afghanistan, à la recherche d’une coalition au sein des alliés.
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Le riche émirat du Golfe est une plaque tournante de la diplomatie sur l’Afghanistan, et ses dirigeants conservent des liens forts avec les ex-rebelles afghans au pouvoir depuis la mi-août. À ce titre, les Qataris jouent, depuis de longs mois, les facilitateurs dans les échanges entre les Américains et les Taliban.
Une rencontre avec les Taliban n’est pas à l’ordre du jour
Après son périple en terre qatari, le secrétaire d’État se rendra, mercredi, sur la base aérienne de Ramstein en Allemagne, qui accueille temporairement des milliers d’Afghans en route pour les États-Unis. Anthony Blinken tiendra là-bas une réunion ministérielle virtuelle sur la crise afghane avec les responsables de 20 pays, aux côtés du ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas.
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Anthony Blinken a affirmé qu’au Qatar, il exprimerait « notre profonde reconnaissance pour tout ce qu’ils font en soutien aux efforts d’évacuation », et rencontrerait des Afghans évacués ainsi que des diplomates américains relocalisés à Doha, dans des props rappotés par nos confrères de France 24.