Cotonou active sa nouvelle fourrière municipale pour lutter contre le désordre urbain
La municipalité de Cotonou a enclenché depuis septembre 2025 une réforme majeure destinée à assainir la circulation et l’espace public: la mise en service officielle d’une fourrière municipale pour les véhicules en infraction.

Cette décision, annoncée par un communiqué du maire Luc Sètondji Atrokpo, marque une volonté ferme de réduire le stationnement anarchique et l’occupation illégale des voies.
Dans le nouveau dispositif, la Police républicaine et les services techniques municipaux disposent de l’autorité nécessaire pour procéder à l’enlèvement immédiat de tout engin en situation d’infraction. Sont concernés: motos, voitures, tricycles, camions, bus, ainsi que les véhicules agricoles ou de chantier.
Les engins saisis sont désormais redirigés vers deux fourrières aménagées :
- Dandji (1er arrondissement, ex-Abattoir)
- Agbondjèdo (8e arrondissement)
La restitution d’un véhicule est conditionnée au règlement des frais de contravention, d’enlèvement et de garde. Les opérations de récupération se tiennent exclusivement les lundis, mercredis et vendredis. Les propriétaires dont les engins se trouvent toujours dans les commissariats sont invités à engager sans délai les démarches requises. Faute de propriétaire identifiable ou solvable, l’arrêté municipal prévoit la vente aux enchères du véhicule.
En toile de fond, la mairie rappelle que l’ordre urbain, la sécurité et la salubrité ne se décrètent pas: ils se construisent collectivement. Luc Sètondji Atrokpo appelle ainsi les usagers à une collaboration active, essentielle pour garantir l’efficacité de cette réforme structurante et la qualité du cadre de vie dans la capitale économique.

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