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Côte d’Ivoire : le gouvernement durcit le ton face aux contestations électorales

En Côte d’Ivoire, la scène politique se tend à l’approche de la présidentielle de 2025, après le rejet de plusieurs candidatures par le Conseil constitutionnel. Cette décision a suscité de vives protestations dans l’opposition, notamment du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), dont le leader Laurent Gbagbo a été écarté.

POLITIQUE
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Amadou Coulibaly
Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement ivoirien
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Interrogé à l’issue du Conseil des ministres du 17 septembre, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a rappelé l’autorité de l’institution : « Les décisions du Conseil constitutionnel ne souffrent d’aucun recours. Les contester, c’est tomber sous le coup de la loi. » Une mise en garde claire aux partis qui dénoncent une manœuvre politique.

Depuis le début de la semaine, les militants du PPA-CI multiplient les actions symboliques pour exprimer leur colère : dépôts de motions, appels à manifester, mobilisations qu’ils promettent pacifiques, mais résolues. Le gouvernement, pour sa part, rejette toute accusation d’instrumentalisation judiciaire : « Toutes ces personnes sont dans les mains de la justice. Elles seront jugées selon la loi », a insisté Amadou Coulibaly.

Au centre de la controverse se trouve également la question du parrainage citoyen, devenu obligatoire pour valider une candidature. Les recalés y voient un mécanisme d’exclusion, quand l’exécutif assure qu’il s’agit d’une règle connue et légale : « Ce n’est pas parce que vous n’avez pas été retenu que vous pouvez remettre en cause un texte auquel vous êtes soumis », a rappelé le porte-parole.

Face à cette impasse, plusieurs formations de l’opposition envisagent une grande manifestation avant la fin septembre, afin de tester leur capacité de mobilisation et la réaction des autorités.

À quelques semaines du scrutin, le climat reste chargé d’incertitudes. Les décisions du Conseil constitutionnel apparaissent comme irrévocables pour le pouvoir, tandis que l’opposition tente de maintenir la pression. Reste à savoir si la rue pourra peser sur un processus électoral déjà verrouillé sur le plan juridique.

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