La suite après la publicité
La suite après la publicité

Burkina Faso: l’extradition de François Compaoré suspendue par la CEDH

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a suspendu, ce vendredi, l’extradition de la France vers le Burkina Faso, de François Compaoré, frère du président déchu, Blaise Compaoré.

DIPLOMATIE
1 116 vues
benin web tv | Image d'illustration
Image d'illustration
2 min de lecture
Google News Commenter
La suite après la publicité
Benin Web TV 2.0 est disponibleVous êtes actuellement sur la version classique du site. Rejoignez notre version 2.0 pour plus de fun, plus de rapidité et plus d'interaction.Rejoindre Maintenant

Alors que le Conseil d’Etat français a validé, il y a une semaine, l’extradition de la France vers le Burkina Faso, de François Compaoré, frère du président déchu, Blaise Compaoré, mis en cause dans l’assassinat, en 1998, du journaliste d’investigation, Norbert Zongo, la Cour européenne des droits de l’homme l’a suspendue, ce vendredi.

A lire aussi: Meurtre de Norbert Zongo: la France valide l’extradition de Compaoré vers le Burkina Faso

«La Cour a décidé d’indiquer au gouvernement français, en vertu de l’article 39» du règlement de la CEDH qui régit les «mesures provisoires», que M. Compaoré «ne devrait pas être extradé vers le Burkina Faso pendant la durée de la procédure devant la Cour», a indiqué dans un communiqué laconique le bras juridique du Conseil de l’Europe, saisi par les avocats du requérant.

Les mesures provisoires de la Cour « ne s’appliquent que lorsqu’il y a un risque imminent de dommage irréparable », souligne la CEDH, qui insiste sur le fait qu’elles « ne présagent pas de ses décisions ultérieures sur la recevabilité ou sur le fond des affaires en question ».

A lire aussi: Burkina Faso – Nouvelle attaque dans la région du Sahel: plusieurs soldats et civils tués

François Compaoré avait été arrêté à l’aéroport parisien de Roissy en octobre 2017, en exécution d’un mandat d’arrêt émis par les autorités de Ouagadougou. Mais à ce jour, il n’est pas inculpé dans son pays, à la différence de trois ex-soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’ancienne garde prétorienne de Blaise Compaoré.

À NE PAS MANQUER

Commentaires

Benin Web TV 2.0 est disponibleRejoindre Maintenant