Le Burkina Faso poursuit son combat contre les groupes armés terroristes qui sèment la désolation dans le pays depuis plusieurs années.
Lors d’une déclaration, le général Kassoum Coulibaly, haut responsable de l’armée, a souligné les progrès réalisés dans la sécurisation du territoire. Selon lui, en 2022, près de 40% du territoire était sous contrôle des forces de défense et de sécurité.
Les 31% restants, principalement des zones reculées et peu peuplées, font l’objet d’opérations de ratissage régulières. « La conquête du territoire est une action permanente », a insisté le ministre de la Défense, soulignant ainsi la nature dynamique de cette lutte.
De plus, il a rappelé que cette lutte contre le terrorisme était une priorité absolue pour le gouvernement et le président Ibrahim Traoré. Ce dernier a à maintes reprises réaffirmé sa détermination à mettre fin à l’insécurité qui gangrène le pays.
Depuis 2015, les attaques djihadistes se sont multipliées, faisant plus de 20.000 morts civils et militaires, selon les données de l’ONG Acled. Ces violences ont provoqué un déplacement massif de populations, aggravant ainsi la crise humanitaire.
