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Burkina Faso: les responsables de la marche du 27 novembre déposés en prison

La police burkinabé a interpellé et placé sous mandat de dépôt, plusieurs responsables de la marche du 27 novembre dernier. Les personnes interpellées sont accusées d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

POLITIQUE
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« Atteinte à la sûreté de l’État et destruction de biens publics », c’est le chef d’accusation retenu contre les instigateurs de la mobilisation du 27 novembre au Burkina Faso. Ses personnes, dont le nombre exact n’a pas été communiqué, ont été arrêtées par la police nationale et déposées à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou.

Il s’agit entre autres, de Mamadou Drabo, secrétaire exécutif du mouvement « Sauvons le Burkina Faso » qui avait appelé à marcher le samedi 27 novembre et Hervé Ouattara, aussi militant de la société civile. Selon l’un de leurs avocats Me Prosper Farama cité dans la presse, ils ont été déférés jeudi devant le procureur du tribunal de grande instance de Ouagadougou qui les a inculpés pour « atteinte à la sûreté de l’État, trouble à l’ordre public, organisation de manifestation illégale et destruction de biens publics ».

Samedi, Anaïs Drabo, aussi militante du mouvement « Sauvons le Burkina Faso » a été interpellée par la gendarmerie nationale. Face aux interpellations en série, la société civile a dénoncé une chasse aux sorcières.

Les manifestations du 27 novembre qui ont été effectives grâce aux appels de certaines organisations de la société civile et l’opposition. Elles avaient pour objectif de réclamer la démission du président Roch Kabore qui, selon les responsables des marches, a échoué dans sa mission de sécurisation du territoire burkinabé. La mobilisation est intervenue, après l’attaque d’Inata qui a fait 57 morts dont 53 gendarmes et au moins 4 civils le dimanche 14 novembre.

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