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Burkina Faso: le gouvernement acte la suppression de la CENI

Le gouvernement burkinabè a adopté, ce mercredi 16 juillet 2025 en Conseil des ministres, un projet de loi visant à dissoudre la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

POLITIQUE
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Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, président du Burkina Faso lors de la montée des couleurs nationales
Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, président du Burkina Faso lors de la montée des couleurs nationales @Présidence du Faso
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Créée en 2001 à la suite du drame de Sapouy, cette institution avait pour mission de garantir la transparence du processus électoral et d’apaiser les tensions politiques.

Au fil des années, la CENI a toutefois été confrontée à des dysfonctionnements structurels récurrents. Parmi les principales faiblesses relevées figurent les contestations liées à la désignation de ses membres, des divergences sur la durée de leur mandat, ainsi que des crises internes affectant sa crédibilité. Ces limites ont, selon les autorités de transition, contribué à rendre l’institution inadaptée aux exigences politiques actuelles.

La décision intervient dans un contexte de refondation politique amorcé après les événements des 30 septembre, 1er et 2 octobre 2022, qui ont conduit à un changement de régime. La Charte de la Transition, révisée en mai 2024, inscrit cette volonté de réorganisation institutionnelle en profondeur.

Le projet de loi prévoit plusieurs réformes majeures. Il s’agit notamment de rationaliser le paysage institutionnel en supprimant les entités jugées redondantes, de professionnaliser l’organisation des élections en confiant cette mission à des acteurs qualifiés et non partisans, et de réduire les coûts du processus électoral en s’appuyant sur les structures administratives existantes plutôt que de créer de nouvelles institutions.

Avec cette réforme, le gouvernement entend ouvrir une nouvelle page de la gouvernance électorale au Burkina Faso, en rupture avec les pratiques antérieures de partage politique et de représentativité segmentée.

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