Burkina Faso : huit ONGistes, dont trois Européens, relâchés après des accusations d’«espionnage»
Huit membres de l’ONG Inso, spécialisée dans la sécurité humanitaire, dont trois Européens — un Français, une Franco‑Sénégalaise et un Tchèque — ont été libérés après avoir été arrêtés pour « espionnage » par la junte du Burkina Faso, a annoncé Inso à l’AFP vendredi 5 décembre. L’ONG, basée à La Haye (Pays‑Bas), précise que la remise en liberté de ses collaborateurs est intervenue fin octobre. Le Burkina Faso est dirigé depuis trois ans par un régime autoritaire issu d’un coup d’État, qui affiche une politique souverainiste. Le service communication d’Inso a déclaré que l’organisation « salue la libération de ses collègues effectuée en toute sécurité et est reconnaissante du soutien qui l’a rendue possible » et rappelle avoir réfuté début octobre les accusations d’espionnage.


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