Le Burkina Faso a décidé de diversifier son partenariat militaire pour mieux lutter contre le terrorisme, a annoncé ce lundi, le Premier ministre burkinabé, Albert Ouédraogo.
Le tissu sécuritaire au Burkina Faso est dégradant et très préoccupant. La population ne cesse de se plaindre des conditions d’insécurité très alarmants dans le pays. Pas plus tard que la semaine dernière, la société civile a appelé les nouvelles autorités à s’offrir les services militaires russes, comme le Mali.
« Le Burkina n’est pas le Mali, le Burkina doit faire comme le Burkina (…) Notre contexte impose une analyse différente », a répondu Lionel Bilgo, Porte-parole gouvernement burkinabé. Cependant, le pays des hommes intègres compte diversifier son partenariat militaire. « Nous avons pris la décision de diversifier notre partenariat », a déclaré ce lundi, Albert Ouédraogo, Premier ministre, sans donner plus de détails.
Le chef de la Primature a également abordé l’objectif principal de Comités Locaux de Dialogue pour la Restauration de la Paix annoncés par le président Damiba dans son discours au soir du vendredi dernier: « Nous savons tous que sans la complicité de certains de nos concitoyens avec l’entreprise terroriste, ce fléau serait très vite circonscrit. La création de Comités Locaux de Dialogue pour la Restauration de la Paix, annoncée par le Chef de l’Etat vise à créer les conditions de l’engagement de tous les Burkinabè en faveur d’un retour de nos frères et sœurs en rupture de dialogue avec la Nation », déclaration de la feuille de route de la transition, prononcée par Albert Ouédraogo, Premier ministre.