Ce mardi 10 juin, l’ancien président de la République, Boni Yayi, a reçu à son domicile de Cotonou une figure marquante de l’administration béninoise: Célestine Zanou, ex-cheffe de cabinet du général Mathieu Kérékou.
Une rencontre à huis clos, sans déclaration officielle, mais dont le timing et la teneur suscitent interrogations et spéculations. Selon des sources proches de l’ancien chef d’Etat, les échanges auraient porté sur des sujets « d’intérêt national », sans plus de précisions. Toutefois, ce tête-à-tête s’inscrit dans une série de rencontres entre grandes figures politiques, à l’approche des échéances électorales de 2026.
Le mois dernier déjà, Boni Yayi avait accueilli Adrien Houngbédji, ancien président de l’Assemblée nationale, dans un climat tout aussi feutré. Un ballet de consultations qui laisse entrevoir un possible repositionnement des anciens ténors du paysage politique béninois, à un moment où les consultations électorales qui s’annoncent portent des germes de tension liées au code électoral.
Rencontre de courtoisie, stratégie politique ou amorce d’une nouvelle alliance ? Rien n’a filtré pour l’heure. Mais une chose est certaine: en politique, les silences sont parfois plus éloquents que les déclarations.